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transition ecologique - Page 3

  • Où grincent les chimères

    Les économies des pays pauvres sont divisées entre un secteur « moderne » étroit qui utilise des technologies de pointe et un secteur «traditionnel » beaucoup plus vaste caractérisé par une productivité extrêmement faible. On appelle cela le dualisme productif.

    Aujourd'hui le dualisme productif est également devenu une caractéristique critique et visible des économies avancées, nécessitant des remèdes qui sortent directement de la boîte à outils de la politique de développement.

    Il n'y a pas hélas que l'excellent Christophe Guilluy a avoir analysé la France périphérique et la fin des classes moyennes.

    Dans son livre de 2017 The Vanishing Middle Class, la disparition de la classe moyenne L'historien de l’économie du MIT Peter Temin a souligné que le modèle Lewis d’une économie duale était devenu de plus en plus pertinent pour les conditions aux États-Unis. Une combinaison de forces – la désindustrialisation, la mondialisation, les nouvelles technologies qui ont favorisé les professionnels et les capitalistes, et le déclin des protections pour le travail – ont en effet produit un fossé grandissant entre les gagnants et ceux qui sont laissés pour compte. La convergence entre les secteurs pauvres et riches de l’économie a été arrêtée, le niveau d’éducation a polarisé de plus en plus les marchés du travail et les disparités régionales se sont creusées.

    En Europe, l’augmentation des inégalités n’a pas été aussi marquée, en raison d’un État-providence plus fort, mais les mêmes forces y opéraient aussi. Les écarts entre les dirigeants et les retardataires entre les entreprises et les régions se sont creusés, et la classe moyenne s’est réduite

    En conséquence, les décideurs des économies avancées sont maintenant aux prises avec les mêmes questions qui préoccupent depuis longtemps les économies en développement: comment attirer les investissements, créer des emplois, accroître les compétences, stimuler l’esprit d’entreprise et améliorer l’accès au crédit et à la technologie – en bref, comment combler l’écart avec les parties les plus avancées et les plus productives de l’économie nationale.

    L’industrialisation a été le véhicule traditionnel pour surmonter le dualisme; à mesure que les travailleurs sont absorbés dans des activités manufacturières plus productives, les salaires augmentent et la productivité globale de l’économie augmente. Mais, dans les économies en développement et avancées, l’industrie manufacturière a perdu sa capacité à créer de nombreux emplois, en raison de l’automatisation et d’autres innovations permettant d’économiser de la main-d’œuvre. L’emploi manufacturier a diminué (en proportion de l’emploi total) même dans les pays qui ont maintenu des secteurs industriels forts, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne.

    Ce n'est pas avec le pipoti pipota de Lemaire sur la réindustrialisation qui sera surtout de l'automatisation et de la robotisation que l'on y parviendra. Il faut se souvenir que depuis les années 80 le capitalisme dans l' hyper concurrence de la mondialisation n'arrivait plus à extraire la plus-value du travail de l'homme raison pour laquelle les délocalisations vers les pays pourvoyeurs de main d’œuvre bon marché ont eu lieues et que le capitalisme financier a vu le jour comme planche de salut du capitalisme à l'ancienne. Posez-vous la question / quelles sont les conditions économiques formidables pour que les entreprises qui avaient délocalisées dans les années 80 pour exister encore dans la mondialisation puissent en ce moment revenir en France et être rentable ?

    Que le consommateur citoyen accepte de payer trois à cinq fois le prix au minimum pour avoir un bel autocollant Made in France ? Cela ne serait pas suffisant car il faut vendre à l'export aussi...

    Quant au consommateur citoyen que l'on exalte aujourd'hui, depuis toutes ces années, on lui a vendu un pacte faustien : ce qu'il allait gagner en tant que consommateur, il allait le perdre en tant que travailleur localisé dans une société de consommation de produits venus d'ailleurs.

    Depuis les années 80, la capitalisme avait compris qu'il y avait beaucoup plus d'argent à gagner de la propension des gens à acheter n'importe quoi qu'à les faire travailler plus. Et les gens seraient heureux car travailler moins le ferait consommer plus et que le futur c'étaient les sociétés de loisir...

    Quarante après, il faut lui expliquer l'inverse...que ce qu'il va perdre en tant que consommateur il va le récupérer...en travaillant plus....Quel foutage de gueule...

     

    Les pays développés ressemblent de plus en plus à ceux des pays pauvres.



  • VLAD MAD ???

    Les sanctions draconiennes imposées par les dirigeants occidentaux qui parlent dur – principalement le gel des avoirs et l’exclusion des banques russes du système de paiement mondial SWIFT – sont censées nuire à Poutine et à ses « oligarques » soudainement répréhensibles. Cependant, il est loin d’être certain que cet objectif soit réalisable ou même souhaitable. Les États-Unis et l’UE, dont les grandes banques d’investissement sont exposées à la dette russe, peuvent-ils vraiment se permettre le jeu financier du poulet avec la Russie ? Et pourquoi JP Morgan contredirait-elle le récit officiel sur l’implosion économique de l’ennemi en conseillant à  ses clients d’augmenter leurs positions dans une partie de la dette des entreprises russes ? De facto, la mégabanque américaine parie sur la reprise rapide de la Russie.

    De plus, la Russie est le plus grand producteur mondial de presque toutes les matières premières, et avec les niveaux actuels d’inflation croissante à travers le monde, il semble presque impossible, ou suicidaire, de se passer de ses approvisionnements. Est-ce la raison pour laquelle l’abandon progressif du gaz russe par l’Europe a conduit à l’importation de charbon... de Russie? Les médias prédisent que les sanctions provoqueront l’effondrement du rouble, et donc la fin du règne de Poutine. Cependant, Poutine a fait des provisions en réserves de change (devises étrangères) et en particulier en or. Si l’économie russe s’effondre, il pourrait émettre des obligations et couvrir leur valeur avec des stocks de pétrole, d’or et de gaz. Bref, il semble avoir plus d’influence que nos médias voudraient nous le faire croire. Sortir la Russie du système SWIFT libellé en USD donnerait également à Poutine plus d’incitations à chercher d’autres marchés et devises pour commercer (en particulier la Chine), ce qui à son tour saperait davantage l’USD et donc à peu près tout le reste. La dédollarisation tant redoutée de l’économie pourrait rapidement devenir réalité. Par conséquent, que se passe-t-il si les sanctions sont un leurre?

    Tout en intensifiant les mesures restrictives vendues au public comme des actes héroïques, les dirigeants de l’UE et des États-Unis ont dès le début pris soin d’éviter de couper certains poids lourds financiers russes, tels que Sberbank (dont l’Allemagne s’oppose maintenant à la sanction) et surtout Gazprombank – pourquoi ? Sberbank est le plus grand prêteur et détenteur d’actifs de Russie, de sorte qu’un embargo complet impliquerait des dommages collatéraux substantiels pour les banques occidentales. Le véritable éléphant dans la pièce, cependant, est Gazprombank, car elle gère les paiements pour le pétrole et le gaz russes dont les pays de l’UE dépendent et achètent toujours. Seulement environ un quart du secteur bancaire russe est actuellement sous le coup de sanctions – est-ce vraiment destiné à arrêter Poutine ?

    Wolfgang Munchau (ancienne autorité du Financial Times) a résumé l’hypocrisie de l’UE (et des États-Unis) avec une simplicité désarmante : « L’UE encourage le côté ukrainien à une distance de sécurité, regardant depuis des salons chauds, chauffés par le gaz russe. » Dans la mesure où la Russie est un partenaire commercial clé pour l’Europe (près de la moitié du gaz européen provient de Russie), mais aussi pour les États-Unis (importateur de pétrole russe), il est peu probable que les sanctions se matérialisent dans la réalité comme elles le font dans les nouvelles. Auquel cas le « bazooka des sanctions » s’avèrera être un pistolet à eau, ou un boomerang, 

  • NEWS DU FRONT

    Le bouton de la hausse des taux seul moyen de combattre l'inflation fait trembler tout le monde. L'avenir du monde dépend de la FED

    Le planché est fissuré et que la FED siffle prématurément la fin de la récré où tout monde s'est gavé ces deux dernieres années terrorise. La fête du slip est terminée et il va falloir vendre l'austérité sous le nom de sobriété heureuse car il ca falloir rembourser un tout petit peu. Auquel cas sur les Marchés actions,cela veut dire moins 15 % au minimum et apres down by the deep vers les moins 30%

    L'immobilier suivra dans un second temps...

    Lourde est donc la responsabilité....et la pression

    Tous les petits jeunes qui se sont lancés comme autoentrepreneur dans le conseil financier pour faire du trading quotiden vont déchanter.

    "La Fed reste la grosse histoire", a expliqué Ross Mayfield, analyste chez Baird. Les investisseurs ont le sentiment qu'elle "semble plus agressive avec chaque nouveau discours, chaque nouvelle information. Et, logiquement, c'est mauvais pour la tech et les valeurs de croissance".

    Certains analystes évoquent désormais une hausse de 50 points de base du taux de la Fed (0,50 point de pourcentage) dès la réunion de mars, alors que l'institution procède généralement par quart de point (0,25 point de pourcentage)

    Ce matin, j' ai été reveille par Marcel la feignasse qu'on ne vous présente plus et qui venait de décrocher sur un kiosque une Une du journal le point sur la Grande Démission ». Tous ces gens qui ne veulent plus travailler pour faire n'importe quoi après le COVID. Mouvement que l'on appelle la Grande Résignation aux USA.

    « Je vais avoir de nouveaux adhérents...».

    Pour rappel, Marcel est Président de l'inaction française. Mouvement aux conditions assez strictes puisqu'il faut pour adhérer justifier d'au moins 20 ans d'inactivité.

    Je lui ai dit qu'avec la transition énergétique et la fin du moteur thermique 2030 il aurait de nouveaux venus. Car il faut bien le dire la fameuse destruction créatrice Schumpétérienne sera surtout de la destruction. Des centaines de milliers d'emplois et pas uniquement chez les constructeurs automobiles. Et quelqu’un qui fait le même boulot depuis vingt ans, il ne suffit pas de l'envoyer en formation pour qu'il devienne opérationnel le demain.

    Alors la mobilité sociale ? Pas évident pour ceux qui sont proprio d'une maison classée énergiquement F ou G donc inachetable sauf à faire des dizaines de milliers d'euros de travaux ? Leur prime de licenciement ne pourra payer tout ça.

    Au chapitre des bonnes nouvelles, la nécronomie menant à tout, on va sortir du ghetto pour aller s'installer non loin dans un quartier populaire mais moins qu'ici depuis le Mur de la Honte et le déversement des crackers.

    Cerise sur le gateau, d'après mes calculs, nous allons économiser 300 euros par mois loyer et énergie. La hausse de l'énergie étant tendancielle, on ne peut refuser cette opportunité nécronomique.

    Et puis on va être au bord du canal de l'Ourcq, en été cela peut être sympa...

    La grande démission - une réalité en France ? (workelo.eu)